Provinces
Victime des brûlures, la demoiselle Clara Mulubwa est actuellement hors de danger selon les sources proches du dossier. Cette femme entrepreneure a fait l’objet d’un traitement inhumain en date du 26 avril dernier, brulée à la suite d’une dispute avec une cliente. Plus d’une semaine après, les organisations de défense des droits de l’homme exigent des sanctions judiciaires vis-à-vis des auteurs de cet acte.
Couchée sur son lit d’hôpital, Clara Mulubwa a un bras brûlé. Après plus d’une semaine des soins intenses, son état de santé s’améliore, indiquent des sources médicales.
En effet, cette jeune entrepreneure a été brûlée par une autre dame à l’aide de l’essence. Cela fait suite à une discussion autour de sa marchandise. « Une femme venue acheter des briques cuites chez nous a déclaré, quelques jours après, que certaines d’entre elles n’étaient pas bien cuites et a souhaité les échanger. De mon côté, je n’ai pas trouvé d’inconvénients ».
Un jour sombre pour Clara
Pour répondre à la demande de la cliente, Clara s’est rendue dans la parcelle de cette dernière. Et c’est là que le drame s’est produit.
« Lorsque je suis arrivée dans la parcelle, la cliente avait un air bizarre. Néanmoins, je cherchais à savoir où se trouvaient les briques en mauvais état ». Clara a ajouté que « la dame m’a approchée dans sa véranda avec grillage. Ensuite, elle est entrée dans la maison où elle est sortie avec une quantité d’essence dans un récipient. Elle a versé l’essence sur mon corps. Pendant que je voulais m’enfuir, une autre dame qui était présente m’a bloquée en fermant l’entrée de la véranda. Tout d’un coup, elle a allumé son briquet et l’a jeté sur moi. Mes habits ont pris feu ».
Cette jeune entrepreneure a eu la vie sauve, raconte-t-elle, grâce à l’intervention d’une femme du quartier qui a réussi à éteindre le feu. Toutefois, son bras droit a été touché. Elle a ainsi été acheminé dans un centre hospitalier pour les premiers soins ».
Justice pour Clara
Pour les organisations de défense des droits de l’homme, cet acte est à punir sévèrement. C’est le cas de l’ONG la Voix du Savoir qui invite les organisations féminines à se mobiliser autour ce cas. Me Sylvie Nkolomoni, coordinatrice de cette organisation exige que les présumées auteures soient présentées devant un juge.
« La justice ne devrait même pas attendre que la famille porte plainte. Elle devrait se saisir directement du dossier vu sa gravité », interpelle Me Sylvie Nkolomoni. La coordinatrice de la Voix du Savoir pense que le seul moyen de combattre ces genres d’actes, c’est la sanction. « Nous voulons voir la femme auteure de cet acte ignoble être arrêtée et jugée en flagrance. Ça sera une leçon pour les autres ».
Pour le moment, le dossier est entre les mains d’un magistrat du parquet. Toutefois, Me Sylvie Nkolomoni déplore la lenteur dans l’instruction du dossier. Une situation que dénonce également la famille de la victime.
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