Style et Beauté
En livrant son interprétation de la montre féminine, en 1957, l’horloger suisse rehausse les standards : une montre de dame doit désormais être aussi performante qu’une montre d’homme.
Pour les amoureux d'horlogerie, 1957 est une année bénie des dieux. L'année de création de la Communauté économique européenne coïncide avec la naissance, sur le Vieux Continent, de chefs-d'œuvre de l'horlogerie contemporaine. Pour n'en citer que quelques-uns, évoquons les montres profession-nelles d'Omega, les fameuses SeaMaster, SpeedMaster et RailMaste, la Baignoire de Cartier et la Lady-Datejust de Rolex. De toutes ces créations, cette dernière occupe une place particulière, pas parce que la demande outrepasse aujourd'hui l'offre – elle est la plus difficile à acquérir – mais parce qu'elle fut, à l'époque, la proposition la plus en avance sur son temps. Destinée à la gent féminine, la Lady-Datejust n'est pas une simple montre-bijou. C'est bien sûr un garde-temps élégant sur lequel la manufacture a plaisir à exprimer son savoir-faire de cadranier et de sertisseur, mais il est en prime – et en dépit de son petit calibre (28 mm) – robuste, étanche et précis. La Lady-Datejust est, en somme, la première montre féminine aussi fiable qu'un modèle pour homme.
L'excellence pour des femmes d'exception
Bien que l'univers de l'horlogerie soit plus masculin, Rolex a toujours fait preuve d'une considération avant-gardiste pour ces dames. Avant même de leur créer une montre, Hans Wilsdorf, le fondateur, à qui l'on doit l'invention de la montre de sport moderne telle que nous la connaissons aujourd'hui, a toujours misé sur les femmes pour promouvoir ses créations. Afin de prouver la parfaite étanchéité de son dernier modèle, l'Oyster, il convainc ainsi la jeune Mercedes Gleitze de faire sa traversée de la Manche à la nage équipée d'une Rolex.
Salué par une campagne publicitaire dans la presse britannique célébrant rien de moins que « la marche triomphale de la Rolex Oyster à travers le monde », l'événement marque l'avènement du premier « témoignage Rolex ». D'illustres personnalités, telles Annika Sörenstam ou Sylvia Earle, inscrivent, depuis près d'un siècle, leur nom sur cette liste prestigieuse. Toutes arborent des Lady-Datejust, dont on peut découvrir les multiples variations au Bon Marché Rive Gauche, à Paris, dans un espace spécifique, au rez-de-chaussée du magasin. Point commun de ces précis de finesse : tous sont étanches jusqu'à 100 mètres de profondeur ; la carrure du boîtier est taillée dans un bloc massif d'acier Oystersteel, un alliage particulièrement résistant à la corrosion, ou d'or 18 cts, et tous renferment un calibre 2 236 certifié chronomètre superlatif. Trois types de bracelets (Oyster, Jubilee ou Président) sont proposés. Notre préférence va au bracelet Président – apanage des versions les plus précieuses §
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